La société Bioassays France et l’association SNP ( Sauvons nos palmiers ) ont organisé au lycée Horticole d’Antibes le mercredi 19 décembre une importante conférence portant sur un état des lieux et les évolutions majeures qui vont marquer l’année 2019 dans la lutte contre le Charançon rouge des palmiers.
Inversement aux messages qui inondent les médias ( voir article du Nice matin du 19 décembre ) sur une défaite acquise dans la lutte contre l’insecte ravageur, nous nous inscrivons en porte à faux avec ce pessimisme ambiant.
Le rapport de l’ANSES dévoilé il y a quelques jours, si il alerte sans grande surprise sur une situation de crise pour nos palmiers méditerranéens, situation que nous dénonçons d’une même voix depuis maintenant 3 ans, nous redonne également un immense espoir en brisant 10 années de déni sur le rôle fondamental du piégeage.
Le piégeage réduit en France pour de pures raisons réglementaires à une simple application de détection et ce inversement à toutes les connaissances acquises sur le sujet ( voir conférence de Rome du mois de mars 2017 ) pourrait enfin être utilisé dans sa fonction initiale de lutte et donc de réduction massive des populations de Charançons adultes et notamment des femelles reproductrices. Une fonction définie comme prioritaire par de nombreux experts dans la gestion de ce fléau, que nous avons eu le courage de défendre de façon indéfectible depuis plus de 4 ans.
Lors de cette conférence, un débat vif et stimulant nous à permis de mesurer la détermination des personnes présentes dans l’adoption de mesures réfléchies, structurées et globales. L’approche asymétrique soutenue par la société Bioassays France et l’association SNP emporte désormais une large adhésion. Il est donc urgent dans la suite de ce rapport historique d’obtenir des pouvoirs publics une réponse tangible sur l’autorisation du piégeage de masse et l’homologation d’un curatif biologique. Grâce à notre détermination commune et votre soutien la lutte contre le CRP devrait évoluer et se renforcer dans les mois qui viennent.

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