– Difficulté à harmoniser des stratégies globales privé et public
– L’absence d’une politique d’assainissement effective du parc de palmiers
– Coût élevé des solutions de traitement biologique
– Des solutions de luttes biologiques ou chimiques ayant une efficacité aléatoire
– L’absence de solutions chimiques ou biologiques curatives
Mais la principale raison de cet échec lourd de conséquences a été la mise à l’écart pendant presque 10 ans dans le cadre de la lutte contre le Charançon rouge de la technique du piégeage à l’aide de phéromones. Désormais mise en avant par tous les experts y compris par ceux qui jusque-là l’avaient décriée, cette technique qui a largement prouvé son efficacité est depuis mars 2017 considérée par la FAO ( Consultation scientifique et Réunion de haut niveau sur le CRP qui s’est tenue à Rome du 29 au 31 mars 2017 ) comme essentielle dans la lutte contre le Charançon rouge.
Bien avant cette toute récente prise de conscience, la stratégie du piégeage à échelle territoriale ( dans le cadre d’un dispositif d’alerte et de suivi scientifique ) impulsée par l’initiative historique de la Région Provence Alpes Côte d’Azur et de la Communauté d’Agglomération de Sophia-Antipolis, suivie depuis par d’autres collectivités, a démontré que l’éradication du Charançon rouge était possible.
Avec 15744 Charançons rouges capturés sur le territoire de la CASA en moins de 15 semaines pour 174 pièges posés et un nombre estimatif de larves éliminées ( sur un chiffre moyen de 250 larves par femelle ) de 1 808 250, il est désormais simple de projeter la portée d’une réelle stratégie régionale qui viendrait soutenir les solutions de lutte existantes. Ainsi 6000 pièges à phéromones positionnés à raison de 6 pièges par hectare pourraient contribuer en moins de 4 ans d’un effort collectif coordonné, à réduire le Charançon rouge à une présence purement résiduelle …. et marquer l’arrêt de ce cataclysme végétal !